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Les Roses ont rendez-vous avec les dunes

Pour aujourd’hui et demain, les Roses sont divisées en deux groupes : le premier affronte la légendaire étape des dunes pendant que l’autre se confronte à l’orientation, et elles inverseront mercredi. Coup de projecteurs aujourd’hui sur l’étape des dunes, considérée comme la plus intense et corsée de ce rallye-raid.

 

Quand il est important de savoir manier la pelle 

Vous allez voir, vous allez manier la pelle. C’est obligé dans les dunes, soyez prudentes”, le ton est donné par Jean-Jacques Rey, directeur de course, hier lors de son traditionnel briefing, roadbook en main. “Pour la dune, vous accélérez au début, et vous laisser couler ensuite. Tout est question de mesure, il faut trouver le juste milieu car sinon vous allez vous arrêter au milieu de la dune ou sauter de la dune en salto!”, conseille toujours Jean-Jacques.

Qu’on se le dise, cette épreuve est très technique : réussir à jauger la vitesse et choisir les dunes faciles à passer pour ne pas s’ensabler.

Mais elles en ont toute rêvé : piloter leur véhicule dans les montagnes de sable de l’Erg Chebbi, les plus hautes du Maroc. Avant d’arriver dans ces paysages hors norme, il a fallu garder le cap sur les 40 premiers kilomètres pour y accéder. Pur moment d’adrénaline, de stress et de courage, les 15 kilomètres parcourus dans les dunes resteront à jamais graver dans l’esprit des Roses.

Nouveauté cette année : il fallait s’orienter dans les dunes et choisir sa propre voie, quitte à s’ensabler. Une pression supplémentaire pour les participantes qui ont du faire des choix importants et stratégique pour réussir à remonter dans le classement général.

Une étape mythique pour les Roses

Après cette épreuve éprouvante, chacune est revenue sur le bivouac, le sourire aux lèvres et de nombreuses anecdotes à raconter.

« C’est comme un sensation de ski hors-piste ou de voile. On est assises mais c’est très physique sur le côté stress, attention, concentration. Le tracé dans les dunes n’était pas balisé tout le long. On a essayé de ne pas suivre les traces. On ne s’est pas arrêté. C’est la spéciale qui nous a fait le plus kiffer ! Il y avait une grosse émotion à l’arrivée. Des larmes ? C’était le Niagara ! C’est trop bon. On a envie d’y retournercommentent Véro et Véro (équipage 40)

« On n’a rien vu passer. C’était super intense. On surfait. On a pris des dévers. Il faut se laisser porter, ne pas trop donner de coups de volant. Avoir confiance. Au moment du passage au sommet d’une dune, c’est hyper impressionnant. On a fait un « reset ». C’est bizarre de se dire que l’on repart pour une étape classique demain,» expliquent Julie et Clémence (équipage 39)

« C’était fantastique. On a écouté les consignes, ça nous a bien aidé. L’étape est montée crescendo, avec toute la partie d’approche. On a adoré. C’est l’étape que l’on appréhendait depuis un an et demi. C’est la cerise sur le Sunday. On est tellement fière quand on réussit. C’est fini, on l’a déjà passée. On prend confiance en nos capacités. On se réalise, » finissent Nadia et Christine (équipage 26)  

 

Après quelques échanges avec les copines qui ont testé l’orientation, chacune se concentre pour l’autre étape de demain, afin de grappiller des places au classement, et se rapprocher le plus possible de la victoire.